The Wrath Of Athena
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Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra]

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MessageSujet: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyLun 1 Juin - 21:57



Quand le passé des uns rattrape les autres...
Ezra & Quinn

And so it goes You two are dancing in a snow globe round and round And he keeps the picture of you in his office downtown And you understand now why they lost their minds and fought the wars And why I've spent my whole life trying to put it into words 'Cause you can hear it in the silence You can feel it on the way home You can see it with the lights out You are in love, true love You're in love



J'avais passé la journée à Charlotte. Pour un papier, j'avais du faire le déplacement et je m'attendais à une soirée tranquille à la maison en rentrant en fin de journée. Mais les choses n'allaient pas vraiment se dérouler comme je l'avais prévu. A commencer par la maison que je retrouvais fermée alors que je m'attendais à être accueillie par Sonja et Maisy. En déverrouillant la porte et en trouvant une maison vide, j'avais un drôle de pressentiment. Il faut dire que j'avais l'habitude d'avoir une maison agitée et vivante depuis l'arrivée de la brunette et de sa fille.

« Sonja? Maisy? Si c'est une blague... Elle a marché... » Je m'attendais à en voir surgir au moins une des deux pour une bataille de polochon ou quelque chose de ce genre. Mais rien, le silence total. « Où est-ce qu'elles sont passées? » En découvrant une feuille de papier pliée je pensais découvrir qu'elles étaient sorties entre fille. Mais le message laissé était tout autre. Sonja expliquait que son passé était en train de la rattraper, qu'elle était désolée mais que pour le bien de tout le monde, elle devait s'en aller rapidement. Elle avait laissé une enveloppe dans la cuisine avec un peu d'argent même si ça ne rembourserait pas tout disait-elle. Elle me remerciait pour mon hospitalité et me demandait de remercier Ezra pour sa gentillesse. Cette lettre d'adieu me faisait autant peur qu'elle me brisait le coeur. Je ne comprenais pas et j'essayais tout de suite d'appeler la jeune femme. Je tombais directement sur le répondeur et j'observais la maison avec impuissance. Je savais qu'elle avait eu un passé lourd, dont je ne connaissais probablement que quelques lignes principales, mais je n'aurai jamais cru qu'elle disparaîtrait comme ça du jour au lendemain... Un peu perdue, j'essayais d'appeler Ezra, espérant qu'il ait plus d'information que moi même si la tournure de la lettre me laissait penser qu'il n'était même pas au courant du départ précipité de sa jeune employée. Je tombais sur le répondeur, Ezra étant sans doute en train de fermer et de finir de ranger la boutique à l'heure qu'il était. « Hey mon amour... Euhm... Je viens de rentrer seulement. Je viens de trouver un mot de Sonja et je crois qu'elle a quitté la ville... Elle a parlé de problèmes qui revenaient la poursuivre... Je me demandais si elle t'avait dit quelque chose... Rappelle moi quand tu fini! Je t'aime » Après avoir raccroché,  je décidais de reprendre la route. Peut être que j'arriverai à tomber sur elle si elle n'était pas partie depuis trop longtemps. Mais au moment de sortir, un homme baraqué et faisant au moins 2 têtes de plus que moi me faisait face. « Où est Sonja? » Il me bousculait pour me faire reculer dans la maison. C'était "ça" les problèmes qui refaisaient surface? « Elle n'est plus là, elle est partie, je ne sais pas où...  » Si j'avais su, je n'aurais de toute façon rien dit mais je préférais être la plus honnête possible. Croyez moi, cet homme ne donnait pas envie de plaisanter. « Te fous pas de ma gueule... On m'a dit qu'elle était là... » Je tentais de ne pas paniquer et répondais calmement. « Elle était là... mais elle est parti... Probablement parce qu'elle vous savait sur ses traces... » J'ignorais ce que Sonja lui avait fait mais l'homme semblait déterminé autant que dangereux.

L'homme s'approchait et m'attrapait par le bras. Je pouvais sentir son haleine teinté d'alcool et sa main broyait littéralement mes muscles. Je n'avais pas pu retenir un gémissement et une grimace de douleur alors que j'essayais de manoeuvrer discrètement mon téléphone. Bien sur à jouer les malignes, l'homme en découvrant mon geste envoyait le téléphone se fracasser contre le mur. « On va avoir une petite discussion toi et moi... » Et je savais déjà qu'elle allait être tout sauf agréable...




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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyJeu 4 Juin - 19:41

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ft. quinn a. james


« I'm going to keep you safe »
Une autre journée venait de s'achever au boulot. Je venais de rentrer les derniers bacs qui trainaient sur la terrasse, à l'intérieur de la boutique. Le balais avait été passé, ainsi que la serpillière. Ma caisse avait été compter. J'y avais laisser le stricte minimum, alors que le plus gros du montant accumulé avait été rangé dans une enveloppe de tissu, dans le coffre-fort de l'entrepôt à l'arrière de la boutique. Je sortis mon téléphone portable de la poche de mon jeans, mais celui-ci n'avait plus de charge. Bien évidemment, j'avais laisser le chargeur sur la table de la cuisine avant de partir ce matin. Je tamisai les lumières avant de sortir pour verrouiller puis abaisser le grillage de protection avant de prendre la direction de mon immeuble.

Arrivé à la maison, la première que je fis, fus de brancher mon portable avant de me diriger vers la salle de bain. Rien de mieux qu'une bonne douche bien chaude après une longue journée de travail. J'avais retiré mes vêtements, puis ouverts les robinets avant de me faufiler sous le jet brulant. Je me prélassa plusieurs longues minutes, laissant l'eau ruisseler sur mon corps, avant de finalement me laver de la tête au pied. Ma douche terminée, je sortis et enfilai une serviette autour de ma taille, prenant le chemin de la cuisine. J'allumai mon portable et constata que j'avais un appel manqué. Quinn avait laissé un message sur le répondeur. Je portai donc l'appareil a mon oreille, écoutant attentivement ce que ma douce disait. Le message remontait à environ une heure plus tôt, alors que j'étais en pleine fermeture du commerce. C'était donc pour cette raison que Sonja ne s'était pas pointée au travail aujourd'hui. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais je ne m'en étais pas inquiété. J'avais penser que Maisy était peut-être fiévreuse et que la jeune femme avait préféré rester auprès de sa fille. Ce qui était parfaitement compréhensible. N'étant pas un patron chiant, et ayant aussi une fillette en bas âge, je n'avais même pas cherché à contacter la demoiselle. Sur le répondeur, Quinn semblait s'inquiéter et il en fut de même pour moi, puisque je n'étais pas plus au courant de ce qui se passait. Je m'empressai de téléphoner à ma copine, mais la ligne sonnait occupée. Même pas moyen de la prévenir que j'allais venir et qu'on tirerait la situation au clair, ensemble.

Je m'étais habillé à toute vitesse avant de prendre la voiture pour me rendre chez Quinn. Une fois sur place, je coupai le moteur et constata avec effroi que la porte d'entrée était grande ouverte. C'était suprenant et il y avait de quoi se poser des questions, car jamais la jeune femme ne laissait la porte ouverte. Je montai les marches deux par deux avant de m'engouffrer dans la maison. Le rez-de-chaussée semblait désert. "Quinn? Tu es là?" Je n'avais pas crier, j'avais seulement élevé la voix pour que la jeune femme puisse m'entendre. Je tentais de garder mon calme, mais sans que je ne m'en rende compte, mon rythme cardiaque avait accéléré d'un cran et quelques gouttes de sueurs perlaient sur mon front. Je les essyai du revers de la main avant de me rendre a la cuisine, alors que j'entendis des cris venir du premier étage. Je fouillai des les tiroirs d'ustensiles à la recherche d'une arme potentiel si besoin était. J'empoignai un couteau de boucherie, m'imaginant des tas de scénarios différents. Il y avait une chose que j'avais bien comprise, Quinn n'était pas seule là-haut, mais je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait.

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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyJeu 4 Juin - 20:36



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Ezra & Quinn

And so it goes You two are dancing in a snow globe round and round And he keeps the picture of you in his office downtown And you understand now why they lost their minds and fought the wars And why I've spent my whole life trying to put it into words 'Cause you can hear it in the silence You can feel it on the way home You can see it with the lights out You are in love, true love You're in love



L'homme était nerveux, en colère et effrayant. J'aurais pu espérer lui fausser compagnie s'il n'avait pas fait sortir d'un coup sec la lame de son couteau juste sous son nez. La porte était restée ouverte alors qu'il m'entraînait à l'intérieur. Il n'arrêtait pas de me demander de lui dire où était Sonja mais ignorant de toute façon la réponse je ne pouvais que répéter que je n'en savais rien.
Alors qu'il tentait de trouver une solution pour essayer de me maintenir en place, je profitais d'un moment d'inattention pour attraper le premier bibelot à ma portée pour lui donner un coup avec. Pas de quoi l'assommer mais assez pour le faire lâcher prise et je tentais de me sauver. Le problème c'est qu'assez rapidement, la seule issue qu'il me restait était l'étage, autant dire une impasse. Mais désespérée, j'avalais les marches en prenant de l'avance sur mon agresseur alors que je cherchais l'endroit qui me permettrait de rester cachée au yeux de mon bourreau.
Cachée dans un placard, je tentais de contenir ma respiration et de rester parfaitement immobile. Les pas lourds de l'homme résonnaient dans les escaliers et aux craquement du parquet, je savais qu'il entamait une recherche minutieuse. J'avais envie de pleurer mais j'étais surtout tremblante, regrettant pour une fois d'habiter dans une villa à l'extérieur de la ville. Sauf si Ezra décidait de passer, personne ne viendrait me chercher. Et ça, ce n'était pas pour me rassurer.
J'oubliais presque de respirer au moment où la porte de la chambre s'ouvrait plusieurs minutes  plus tard. J'avais essayé de me dissimuler le plus possible derrière les vêtements et j'espérais passer inaperçue même s'il ouvrait le placard violemment. J'avais préféré ne pas verrouiller la porte pour ne pas lui donner directement une réponse sur ma localisation. Avec un peu de chance il passerait à la pièce suivante. Et c'est ce qu'il avait fait. J'avais fermé les yeux de soulagement en l'entendant s'éloigner. Je devais absolument trouver une façon de quitter la maison.
Je commençais à me faufiler hors de ma cachette malgré la peur et d'un pas léger, je rejoignais la porte de la chambre. Mais avant même que j'ai le temps de le réaliser, alors que j'entrouvrais la porte, l'homme donnait un coup de pied au point de me faire perdre l'équilibre. Rampant en arrière, je tentais de me redresser alors qu'il m'assenait un coup de pied dans les côtes m'arrachant un gémissement de douleur. « Tu croyais vraiment t'en sortir ? » Il me forçait à me retrouver sur mes jambes alors qu'il me plaquait dos au mur, la lame de son couteau le long de ma gorge. « Tu sais ce que je leur fais aux filles qui me résistent? » Je tentais de me débattre alors qu'il me maintenait contre le mur et entendant du bruit en bas je prenais le risque d'hurler. L'homme ne semblait pas avoir entendu l'agitation en bas. Il faut dire que l'alcool qu'il avait du ingurgiter pendant la journée avait probablement fait baissé son niveau de concentration et de précision. Je lui assenais un coup bien placé avant de m'enfuir dans le couloir. L'homme se reprenait et me courait après, couteau en main et décidé plus que jamais de me faire la peau. « Salope! Je vais te planter! » hurlait-il à travers le couloir. Dans un dernier geste il se jetait sur moi, parvenant tout juste à me planter son couteau dans la cuisse. Je m'écroulais alors sur le sol dans un cri de douleur.



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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyVen 5 Juin - 16:27

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« I'm going to keep you safe »
J'avais appelé Quinn, sans réponse. Je commençais grandement à m'inquiéter et c'était avec raison, puisque peu de temps après des cris me parvinrent depuis l'étage. J'avais réussi à dénicher un couteau de boucherie dont je pourrais me servir comme arme en cas d'urgence. Tout comme je me dirigeait vers l'escalier, j'entendis des pas de courses, un long cri strident et un vacarme me faisait réalisé qu'une personne avait clairement pris le dessus sur l'autre. Quinn était peut-être dotée d'un fort caractère, mais je doutais fortement qu'elle fasse le poids contre un malfrat et tout me laissait croire que son adversaire était celui qui avait prit le dessus. J'avais chaud, j'avais des sueurs froides, un long frisson me parcourus le dos alors que je montais machinalement les marches qui me mèneraient vers la scène que je redoutais tant. Je ne savais pas encore si on avait détecté ma présence, mais je tentais de faire le moins de bruit possible. Avec un peu de chance, je serais celui qui surprendrait l'autre et je pourrais prendre le dessus rapidement, mais alors que je tournais un coin du couloir, je me retrouvais nez à nez avec un grand colosse, les poings serrés, un air colérique sur le visage, qui devait avoir une bonne tête de plus que moi. Si j'étais grand et musclé, je devais admettre que l'homme face à moi était encore plus grand et gros. J'avais jeté un regard furtif à ma droite, découvrant mon amoureuse étendue sur le parquet, une arme plantée dans sa cuisse. "QUIIIIIINN!!" Tout s'était déroulé tellement rapidement, pourtant, j'avais eu l'impression de vivre la scène au ralentit. J'avais asséné un coup de coude à mon adversaire, mais c'est à peine s'il broncha. À ce moment précis, je n'avais même pas songé à utiliser le couteau que j'avais déniché. J'avais simplement voulu passé pour aller rejoindre Quinn, m'assurer que sa blessure n'était que superficielle. La main du colosse était venue s'agripper à mon cou en me soulevant du sol, comme si je n'étais qu'un vulgaire déchet, alors que de son autre bras, il envoya valser le couteau qui devait me servir de défense. Je sentait l'étreinte se resserrer autour de moi, alors que mes bras longeaient de long de mon corps. J'avais peine à respirer, à penser, à bouger. Je fermai mes yeux l'espace d'un millième de seconde, rassemblant le peu de force dont je pouvais usé.

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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyVen 5 Juin - 19:26



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Voir la lame plantée dans ma cuisse avait quelque chose de surréel. La douleur en revanche était bien présente et le moindre mouvement me faisait incroyablement souffrir. Je pensais que l'homme reviendrait à la charge maintenant qu'il m'avait neutralisée. Mais cette fois il avait entendu Ezra arriver et il ne comptait pas se laisser surprendre. J'avais tenté d'hurler pour avertir le fleuriste mais trop tard. Mon assaillant lui faisait face et il ne fallut pas longtemps avant que l'empoignade commence. Le cri d'Ezra me prenait au corps et je ne souhaitais rien de moins que de sortir de ce cauchemar. Le soulagement de ne plus être seule dans la maison venait de s'envoler en voyant les deux hommes se battre. Complètement fou et à la silhouette de géant, l'homme était redoutable. Et ce, malgré la carrure d'Ezra.
Stoppant l'homme que j'aime dans son élan, notre bourreau faisait valser le couteau qu'Ezra avait choisi comme arme de défense. Je voyais la lame brillante s'écraser sur le sol alors que le "géant" était en train de l'étrangler, plaquant le fleuriste dos au mur. Aveuglé par sa rage, il ne prêtait plus attention qu'à son geste meurtrier et dans un ultime effort, je me trainais sur le sol pour attraper le couteau. L'adrénaline, le courage peut être et surtout l'envie de sauver Ezra coûte que coûte m'aidaient à me redresser. Dans un dernier cri de rage pour mobiliser mes dernières forces je me jetais sur le fantôme du passé de Sonja avec toute l'énergie qu'il me restait. La lame s'enfonçait dans son flan alors que je m'écroulais après cette dernière tentative dans un énième gémissement de douleur, lâchant le couteau juste à côté d'Ezra et moi.
La douleur et la blessure avaient fait chanceler l'homme, le faisant lâcher enfin Ezra qui pourrait enfin respirer de nouveau. « Ezra... » Mais si un gabarit classique aurait été mal en point après mon attaque désespéré, l'homme tentait une dernière fois de se jeter sur nous. Mais cette fois c'est Ezra qui nous sauvait la vie. L'homme venait de s'empaler sur le couteau que le fleuriste avait attrapé pour nous défendre. Sérieusement touché, notre bourreau glissait sur le sol de tout son poids alors que j'observais la scène choquée. Je n'avais pas lâché Ezra depuis l'instant où j'avais pu l'approcher. Incapable de dire quoi que ce soit je me contentais de le dans mes bras, soulagée que le cauchemar soit en partie terminé.
« Est-ce qu'il est ... ? »



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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptySam 13 Juin - 18:00

Quand le passé des uns rattrape les autres...

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« I'm going to keep you safe »
J'avais l'impression d'être dans un film d'horreur. Voir ma petite-amie étendue le sol et ne pas être à la hauteur de notre adversaire me rendait complètement fou. J'étais tétanisé, immobile adossé contre le mur, alors que le colosse me serrait la gorge. J'avais du mal a respirer et je ne pouvais qu'imaginer le pire. J'en avais vécut des bagarre en prison, mais cette fois, j'avais été pris de court. Je pouvais bien essayer de me débattre, c'était peine perdue. Je ne faisais pas le poids et bientôt, j'allais être à bout de souffle. Je commençai déjà à ressentir un étourdissement, j'avais la terrible impression que j'allais bientôt m'évanouir. Tout autour de moi devenait flou et embrouillé, lorsque je me retrouvai soudainement sur le sol. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. J'essayais de reprendre mon souffle en m'étouffant quelques fois en reprenant cherchant à prendre de bonnes bouffées d'air. Je reprenais doucement mes esprits, réalisant enfin que c'était Quinn qui venait de me libérée de l'emprise du malfrat. Je voulais la serrer dans mes bras, mais nous étions attaquer une nouvelle fois. Je n'eus pas à réfléchir très longtemps avant de m'emparer du couteau et de m'en servir contre l'homme qui fonçait droit sur nous. J'avais fermé les yeux, je ne sais pas pourquoi, mais je les ré-ouvris seulement quelques secondes plus tard, alors que je voyais le corps de notre assaillant sur le sol, et le couteau submergé de son sang. Je laissai tomber l'arme avant de serrer Quinn contre moi. Une main se posa sur sa chevelure alors que, de mes lèvres, je déposai un baiser sur son front. "Je... je ne sais pas." Je n'osais pas approcher le corps de la victime, j'étais terrifié à l'idée d'avoir peut-être tué quelqu'un, mais j'avais aussi peur d'avoir manqué mon coup. Si c'était le cas, je pouvais appréhender la vengeance de l'homme. "Ta jambe! Est-ce que ça va? Tu crois pouvoir descendre les marches sans trop de difficulté?" J'aurais pu l'a laissée là-haut et aller appeler les secours, mais il était hors de question que je la laisse seule près de celui qui avait attenté à nos vies. Je la portai finalement dans mes bras, descendant les marches une à une, et déposai la belle sur la table de la cuisine avant d'aller chercher le téléphone pour aller les secours. "9-1-1, que puis-je faire pour vous?" J'expliquai à la répartitrice notre situation, l'homme blessé, probablement mort, à l'étage. La blessure qu'il avait infligé à Quinn, l'attaque que j'avais subis... Et on me certifia que les secours seraient là le plus rapidement possible. Il ne restait plus qu'à attendre.

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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptySam 13 Juin - 18:55



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Aucune idée de l’état de l’homme. Mais à fixer sa poitrine je ne la voyais pas se soulever et j’en déduisais que s’il respirait encore, c’était faiblement. J’avais oublié ma blessure pendant quelques secondes mais les paroles d’Ezra me ramenaient à la réalité. Je secouais la tête tout en répondant. « Je sais pas… » Alors qu’Ezra m’aidait à me redresser, la douleur me faisait me plier en deux et c’est finalement dans les bras du fleuriste que je rejoignais le rez-de-chaussée. J’avais l’impression d’être dans une autre réalité, et j’étais encore persuadée que tout finirait par se dissiper comme un mauvais rêve. Sauf que tout était bien réel. Ma blessure, Ezra appelant les secours. Je l’entendais résumer la situation et j’étais obligée de faire face aux évènements. Mon cerveau se remettait en route et je tentais de me glisser hors de la table de la cuisine.  « Tu dois me ramener là-haut… Ezra s’il te plaît… » S’il ne m’aidait pas, j’étais prête à y aller en rampant quoi qu’il m’en coûte. Mais sans répondre à ses questions, il acceptait de m’aider même si je m’obstinais encore et encore à garder le silence. Comme si le plan que j’avais en tête risquait de s’envoler si je parlais.
J’évitais de regarder le corps de l’homme étendu sur le sol, baignant dans une marre de sang. A cloche pied, j’arrivais à peu près à me déplacer et je ramassais le couteau avant de regarder Ezra. J’essuyais le manche maladroitement avec mon haut, là où il n’était pas encore imbibé de sang et je posais ensuite ma main sur à la place pour déposer mes empreintes à la place de celles d’Ezra. « Je l’ai poignardé parce qu’il allait te tuer… Ensuite quand il s’est jeté sur nous c’est moi qui tenait le couteau pour nous éviter la mort… » Je laissais tomber le couteau à nouveau et plongeais mon regard décidé dans celui d’Ezra. « ça sera de la légitime défense… Avec ton passé, même blanchi… On ne peut pas prendre le risque… Moi ça ira… D’accord ? »  Je revenais vers lui en sautillant difficilement. « Il s’est jeté sur nous et j’ai eu tout juste le temps de prendre le couteau sinon il allait nous tuer… C’est ce qu’il s’est passé… » Je n’allais pas prendre le risque qu’Ezra se retrouve à nouveau poursuivi. Les rumeurs étaient déjà assez présentes comme ça sans qu’on leur donne matière à se développer davantage. Je ne voulais pas prendre le risque de tomber sur un flic débile qui déciderait d’enfoncer Ezra à cause de son passé même s’il avait été innocenté. Si c’était moi qui avais planté le couteau dans notre assaillant, la légitime défense tiendrait. Je savais que je m’en sortirai sans problème. Il fallait juste qu’Ezra accepte de soutenir la nouvelle version. « Il faut qu’on redescende, les flics vont arriver… » Et dans les escaliers, faute de pouvoir marcher, Ezra me portait à nouveau. J’avais la trouille de ce qui allait venir mais bien moins que lorsque l’homme voulait notre mort.





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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyMar 16 Juin - 2:02

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« I'm going to keep you safe »
Le pire était passé. Ou pas. Quand j'avais vu Quinn blessée à la jambe, la seule pensée qui m'avait traversée était qu'elle devait vite faire soigner sa blessure. Je n'avais pas songé au reste. Je n'avais pas pensé à mon lourd passé, ni aux conséquences que mon geste pouvait avoir. Je voulais que ma bien-aimée soit traitée le plus rapidement possible. C'était donc sans réfléchir, que j'avais appeler les secours, mais dès que j'eus raccroché le combiné, Quinn me somma de la ramenée au second étage. "Quoi? Pourquoi? Quinn, que se passe-t-il? Vas-tu finir par me dire ce qui te prend tout d'un coup?" Elle semblait paniquée, mais surtout obstinée à ne pas vouloir me donner de réponses à mes questions. Je soupirai mais cédai à retourner sur le lieu du crime. Puisque la belle était déterminée, il était préférable que je cède, plutôt que de la laisser se trainer jusqu'en haut. Une fois sur place, je la déposai par terre et au moment où elle se pencha pour s'emparer de l'arme j'essayai d'intervenir. "Nooon, ne fais pas..." ça! Mais il était trop tard. Elle avait déjà essuyé le couteau sur son haut avant de refermer sa main autour du manche. "Non. Non, non..." Je fermai les yeux, passant mes mains sur mon visage. "Mais pourquoi tu as fais ça?" J'écoutai sa version des fait. Celle qui était complètement fausse, mais qu'elle voulait qu'on déclare aux policiers lorsqu'ils arriveraient. Sur le moment, je n'étais pas du tout d'accord avec la brillante idée que Quinn avait eu. "Ne me demandes pas ça... Ne me demandes pas de leur mentir."Je soupirai, alors qu'elle revenait vers moi, clairement décidée à ce que ce soit cette version qui soit racontée, et aucune autre. Je savais, pourtant, que Quinn avait raison. Que si nous racontions la vérité, on allait m'embarquer et qu'on me ferait un nouveau procès. Je savais que je n'avais aucune autre issure, si nous voulions nous en sortir tous les deux. Je passai mon bras autour de la nuque de la jeune femme pour la rapprochée de moi, puis je posa un baiser sur son front. "Tu es certaine que c'est ce que tu veux?" Par là, j'entendais mentir aux autorités américaines. Pour seule réponse, Quinn me rappela que les policiers étaient sur la route et qu'ils seraient bientôt présents.

Nous étions dans les marches, lorsque j'entendis les sirènes des voitures de polices et de pompiers se rapprocher de nous. Je me dépêchai à reposer Quinn sur la table de la cuisine, là où elle se trouvait au moment où j'avais eu la répartitrice des urgences, au bout du fil. De mon côté, je m'étais posté près de la porte d'entrée, prêt à ouvrir dès qu'on sonnerait. Rapidement, la maison fut envahi de policiers et de gens du corps médical. Certains s'étaient rassemblés au deuxième étage, constatant la mort du malfrat, alors qu'une autre personne s'occupait de la jambe de Quinn. Je m'étais installés sur une chaise, près de mon amoureuse, attendant qu'on me questionne sur ce qui venait de se passer, mais les questions n'arrivaient pas. Les policiers attendraient probablement de pouvoir nous prendre chacun de notre côté, sans que l'on puisse se consulter, mais il était déjà trop tard. La seule vérité qui leur serait racontée, était celle que Quinn avait inventé de toute pièce...

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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyMar 16 Juin - 13:19



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And so it goes You two are dancing in a snow globe round and round And he keeps the picture of you in his office downtown And you understand now why they lost their minds and fought the wars And why I've spent my whole life trying to put it into words 'Cause you can hear it in the silence You can feel it on the way home You can see it with the lights out You are in love, true love You're in love



AJe savais que si je disais à Ezra ce que j’avais en tête il ne me laisserait pas faire. Et sa réaction au moment où je falsifiais les preuves me donnait raison. Il pouvait ne pas être d’accord, il en avait le droit mais je n’allais pas le laisser plonger à cause d’un psychopathe. Je n’allais pas le laisser revivre l’enfer de ce qu’il avait vécu à New York. J’avais vu dans quel état la prison l’avait mis et elle l’avait changé. On ne ressortait pas d’un passage en prison de façon indemne. Et c’était aussi égoïste. Je ne voulais pas qu’on me prenne Ezra. Surtout quand il n’avait fait que nous défendre et nous éviter une mort certaine. De toute façon j’étais si amoureuse d’Ezra que quoi qu’il fasse, j’étais prête à tout pour le protéger. S’il avait fallu partir en cavale, je l’aurais fais sans hésiter. Mais nous avions une porte de sortie moins radicale si il me laissait encaisser. Je pourrais supporter une garde à vue et une audition. Je savais que j’arriverais à encaisse. A la fin, j’allais sortir avec de la légitime défense. C’était la meilleure des solutions.
Je sais qu’Ezra ne voulait pas mentir mais dans l’histoire du meurtre de sa femme personne n’avait voulu le croire. Pourquoi est-ce que ce serait la même chose ici ? Non, je ne voulais pas prendre le risque, ma foi en la justice était ébranlée. J’avais tenu bon, i fallait qu’Ezra accepte mon plan. J’avais balayé toutes ses protestations et sa dernière question. J’étais sûre de moi. Sûre et certaine.

Nous avions retrouvé rapidement notre place alors que ma jambe commençait sérieusement à me faire souffrir. Le saignement faisait peur à voir mais je tentais de ne pas trop cogiter là-dessus. Rapidement la maison s’était remplie. On m’avait prise en charge. Très vite la mort de notre agresseur avait été constatée et ça me confortait dans l’idée que j’avais bien fait. Il n’y avait personne pour contredire notre version maintenant. C’était froid de raisonner de cette façon, le choc devait y être pour quelque chose. Un inspecteur de police venait chercher Ezra pour lui poser quelques questions et comme je m’y attendais, un autre venait me voir. Les suspicions commençaient donc dès maintenant. Je racontais donc ma version des faits. Au départ, ce n’était que la vérité. Le type avait débarqué chez moi, il cherchait Sonja mais elle avait déjà fuit la ville dans la journée. Il savait qu’elle avait vécu là et pensant que je lui mentais il avait décidé de s’occuper de mon cas pour me faire parler. Ma course poursuite dans la maison, le coup de couteau dans ma cuisse puis l’arrivée d’Ezra. Je racontais tout. Mais au moment de la dernière parti, quand le bourreau s’était jeté sur nous, c’est moi qui attrapais le couteau pour le poignarder. Comme je l’avais dit à Ezra. Je voyais bien que l’inspecteur me jaugeait du regard mais je n’avais pas hésité. J’avais intégré mon mensonge comme la vérité et je n’allais pas revenir dessus.
«On va vous emmener à l’hôpital. Mais dès que votre état le permettra vous serez placée en garde à vue. C’est la procédure, même en cas de légitime défense apparente. Après un premier rapport, le juge décidera si vous pouvez rester en liberté ou non en attendant la fin de l’enquête. Des questions ?
- Ça risque de prendre combien de temps ? Je me fais agresser et c’est moi qui me fais arrêter…
- Un homme est mort mademoiselle James…
- C’était lui ou nous, vous croyez que je vais regretter ce type ? Excusez moi si je ne suis pas en état de le plaindre. »
J’étais en état de choc, en colère aussi. Contre Sonja pour m’avoir mise en danger sans me prévenir. Si elle m’avait parlé de tout ça, j’aurais quand même offert mon aide mais j’aurais pu être plus prudente. « Mais rassurez-vous, l’enquête validera sans doute votre version des faits. » Dans sa voix transparaissais une pointe de doute mais je ne réagissais pas. C’était ce qu’il attendait, voir une faille, une crainte. Mais j’y croyais dur comme fer. J’aurais pu tuer cet homme quand je l’avais poignardé la première fois après tout. Le médecin nous interrompait, on devait me conduire à l’hôpital. Je me demandais si Ezra pouvait venir. J’avais peur qu’on nous sépare pour un moment. Si jamais le juge décidait de ne pas me laisser libre, j’avais peur de ne le revoir que dans un parloir glauque. Je flippais vraiment de passer par ce scénario mais je ne regrettais pas ma décision.




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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyJeu 18 Juin - 4:02

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« I'm going to keep you safe »
Les secours étaient arrivés plus rapidement que je ne l'aurais imaginé. Néanmoins, Quinn avait eu le temps de falsifier les preuves sur la scène de crime, les preuves m'incriminant comme étant celui qui avait achevé notre assaillant. Si l'idée ne m'avait pas plu au départ, j'avais du me résigner que c'était la seule solution plausible. Je ne pouvais pas me permettre de retourner en prison. Je ne pouvais pas abandonner Emily une deuxième fois. Quinn s'en sortirait sans trop de difficulté. Certes, elle aurait un procès, c'était les normes, mais elle pourrait plaider la légitime défense sans aucun doute venant du jury. Je n'aimais pas pensé que ma bien-aimée allait se retrouver devant la justice, mais tout compte fait, je préférais l'option du mensonge, en sachant que Quinn saurait faire croire à notre histoire. Il ne me restait plus qu'à être convainquant, auprès des autorités.

J'avais rejoins l'élu de mon coeur, alors qu'un médecin l'avait prise en charge. J'avais pris sa main entre les miennes, sans dire un mot. Je savais que, tôt ou tard, on viendrait nous séparer pour procéder aux interrogatoires. "Monsieur O'Connord? Veuillez me suivre je vous prie..." Comme je le craignais, un officier de police venait d'interrompre notre moment. Je m'étais levé de ma chaise avant de le suivre jusqu'au salon. On me demanda, pour commencer, si j'étais présent lorsque l'attaque avait eu lieu. Je répondis que non, j'étais au boulot. Que j'avais reçu un message vocal venant de Quinn, me disant que notre amie commune avait quitté la ville. "J'ai tenté de la joindre sur son portable, mais comme je n'avais aucune réponse, je me suis inquiété et je me suis précipité ici." Je savais que Sonja avait un lourd passé, même si elle avait toujours omis de nous raconter les détails, mais je n'aurais jamais imaginer que sa situation soit aussi grave que cela. N'empêche, j'étais très heureux qu'elle ait quitté la ville avec Maisy, avant que cet homme ne soit arrivé pour la trouver... "D'accord, pouvez-vous me raconter une nouvelle fois, comment c'est déroulé votre arrivée, ainsi que les événements qui ont menés à la mort de la victime?" Je jetai un regard furtif vers Quinn, remarquant qu'elle était aussi interrogée, avant de mettre mes mains dans les poches de mon jeans. "Je suis arrivé, la porte était grande ouverte, je sais bien que Quinn verrouille toujours les portes, même lorsqu'elle est dans la maison..." Je lui expliquai les cris que j'avais entendu, le fait que j'avais pris le couteau pour me défendre, par simple précaution. J'avais bien vu le regard de l'inspecteur changer et balayer de moi à Quinn, mais je m'en moquais. Il n'avait jamais été question de mentir sur le début de l'histoire, alors je m'efforçais de rester franc. "Une fois que je fus à l'étage, l'homme m'a attrapé à la gorge, me coupant le souffle, je n'avais aucun moyen de m'en sortir." J'avais laisser tomber mon arme sur le sol et c'était à ce moment là que Quinn avait asséné le premier coup de couteau, uniquement dans le but de le faire lâcher prise. Il n'avait jamais été question de le tuer. Mais l'homme était rebuste et il revenait à la charge avec la ferme intention de nous tuer. Tous les deux. "Mademoiselle James a alors placé l'arme devant elle, atteignant notre adversaire en plein dans l'abdomen." J'avais prononcé cette phrase avec un naturel pas possible, que j'avais presque l'impression de croire moi-même à cette version des faits. L'inspecteur avait tout noté sur son carnet, mais il faudrait quand même que je remplisse une déclaration au poste de police, le plus rapidement possible. En attendant, j'avais entendu le médecin dire qu'il faudrait emmener ma douce amoureuse à l'Hôpital. Je jetai un coup d'oeil au policier qui me fit signe que je pouvais y aller et je rejoins alors Quinn qui était en train de se faire installée sur un brancard. J'interrogeai l'un des médecins, me demandant ce qu'il se passait. "Mademoiselle James, sauriez-vous nous dire votre groupe sanguin?" On m'expliqua ensuite que Quinn avait perdu beaucoup de sang, qu'ils devaient lui installer un soluté, prête à recevoir une transfusion aussitôt que nous serions arrivés à l'Hôpital. Je commençai à paniquer, prenant la main de ma petite-amie, alors que nous nous dirigions vers l'ambulance, prêts à y embarquer. J'avais demandé si je pouvais l'accompagner et les médecins avaient acceptés, à condition que je ne les encombre pas dans leur boulot.

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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyJeu 18 Juin - 22:24



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And so it goes You two are dancing in a snow globe round and round And he keeps the picture of you in his office downtown And you understand now why they lost their minds and fought the wars And why I've spent my whole life trying to put it into words 'Cause you can hear it in the silence You can feel it on the way home You can see it with the lights out You are in love, true love You're in love



J’avais été soulagée que l’interrogatoire soit terminé. Je m’étais un peu agacée mais j’avais mal, je ne me sentais pas forcément au meilleur de ma forme et accessoirement on venait de vivre un cauchemar avec Ezra. L’interruption par le médecin avait été salutaire. J’avais évité de poser mon regard trop souvent sur celui qui m’avait sauvé la vie et qui étais en train de confier lui aussi son témoignage. J’espérais qu’il arriverait à donner notre version des fait lui qui ne semblait pas vraiment pour cette idée au départ. Je comprenais, je n’étais pas non plus à l’aise avec l’idée de mentir mais sans ça, je risquais de perdre Ezra. Il était hors de question qu’il repasse par l’épreuve de la justice.
En le voyant revenir vers moi j’attrapais sa main comme un contact rassurant et je répondais au médecin. « A+ » J’allais avoir le droit d’être un peu reboosté avec une perfusion. Je n’étais pas en danger mais ayant perdu quand même beaucoup de sang, je n’étais même plus capable de tenir debout sans que ma tête tourne et que je me sente mal.
Le trajet m’avait paru durer une éternité. Je me raccrochais au regard d’Ezra alors que les antidouleurs faisaient déjà effet. A l’hôpital, les dégâts laissés par la lame du couteau seraient explorés. Le médecin avait pourtant l’air confiant, ou alors capable de rester assez impassible pour cacher son inquiétude. Je m’attendais à boiter un moment et à quelques douleurs mais étant donné que j’aurais pu mourir dans ma maison et Ezra également, je n’allais pas me plaindre.
Mes jours n’étant pas en danger, je ne passais pas en priorités aux urgences et je m’étais retrouvée dans un coin, les rideaux tirés et Ezra à côté. On avait juste pris le temps de faire le plus urgent pour ma blessure et mon état général. Ce n’était pas la seule compagnie qu’on avait puisqu’un agent était également des les parages. La procédure paraît-il. Ma main dans la sienne, je plongeais dans son regard. . « ça va ? » C’était une question avec plusieurs niveau de curiosité. Comment est-ce qu’il se sentait moralement et physiquement. Des marques avaient fait un début d’apparition autour de son cou, là où notre agresseur l’avait agrippé et je sentais mon estomac se nouer en revoyant la scène. Je me demandais aussi comment s’était passé l’interrogatoire mais avec la présence du policier pas loin, je préférais ne pas parler trop directement de tout ça. « J’ai eu tellement peur… » J’allais petit à petit prendre conscience de tout ce qui s’était passé. Jusqu’à maintenant mon cerveau avait fait en sorte d’appréhender la situation comme si elle était extérieure à ma vie mais petit à petit je réalisais ce qui s’était passé. Si Sonja et Maisy n’étaient pas parties, je n’osais pas imaginer ce qui ce serait passé. Mais l’homme était mort et plus personne ne serait en danger. « Je t’aime… » J’avais envie d’en dire plus, mais ce n’était pas le bon moment ni les bonnes circonstances.

J’avais fini par être soignée. Et quand le médecin avait donné son feu vert pour ma sortie, c’est au commissariat que je m’étais retrouvée. J’avais du me séparer d’Ezra qui devait également témoigner et signer sa déposition. J’étais tombée sur un flic qui doutait de ma version à voir sa façon de s’acharner sur les détails. Mais j’avais tenu bon. Pour Ezra. Parce que de toute façon, même si ça avait été sans conséquence pour le fleuriste, admettre que j’avais menti m’apporterait beaucoup d’ennuis. Epuisée, je devais redoubler de concentration pour maintenir ma version, mais je finissais par l’avoir tellement intégrée que je n’avais plus l’impression de mentir.
Les premières conclusions de la scientifique et du légiste étaient tombées pendant mes heures de garde à vue, confirmant nos témoignages. M’étant vue conseillée de prendre un avocat, j’avais passé un coup de téléphone. C’était plus pour la forme que pour le fond car au final, rien d’incriminant n’était arrivé. Tout portait à croire que j’avais tué cet homme en état de légitime défense.

Au bout de la garde à vue, j’avais été emmenée au tribunal pour qu’un juge statue sur mon sort. Mon avocat allait réclamer la liberté sous caution et la caution serait raisonnable d’après lui. Et j’avais raison de faire confiance à mon baveux puisque j’allais être remise en liberté en attendant le procès. Soulagée, je remerciais mon avocat alors que j’avais du mal à me dire que je pouvais sortir comme ça. J’avais jeté des regards aux agents qui m’avaient amenée comme si je m’attendais à ce qu’ils m’arrêtent et m’embarque avec eux mais non. Mon avocat m’accompagnait jusqu’à la sortie de la salle avant de me saluer pour partir probablement défendre d’autres affaires. Et devant la salle, je retrouvais Ezra. Je lui tombais directement dans les bras en le serrant fort contre moi.
Je rêvais d’une douche et d’une vraie nuit de sommeil. Ces 2 derniers jours avaient été difficiles. Je doutais néanmoins de réussir à dormir car dans mes petits moments de somnolence, les images de l’agression étaient revenues. Je serrais tellement Ezra que j’avais peur de lui faire mal mais j’avais peur de le lâcher et d’être séparée de lui à nouveau. Je me détachais quand même légèrement, assez pour regarder autour de nous et une ombre de déception passait sur mon visage. « Haley ? » j’interrogeais Ezra mais je me doutais de la réponse. D'ailleurs j'avais fais non de la tête, l'air de dire « Elle ne viendra pas hein ». Quand on avait été séparés après l’hôpital je lui avais demander d’essayer de joindre ma sœur mais tout comme moi, il avait du n’avoir que du silence en guise de réponse. Haley n’avait pas repris contact depuis des semaines et amère, je ne comptais pas continuer à lui courir après. Elle n’avait pas besoin de sa sœur. Ok.
«  J’ai envie de rentrer… J’ai juste envie de rentrer et de rester avec toi… » Bien sur, il était hors de question que je retourne chez moi et on avait déjà prévu que je resterai chez Ezra. J’avais envie de pleurer. C’était un mélange de fatigue et de soulagement. La pression retombait.




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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyLun 22 Juin - 17:46

Quand le passé des uns rattrape les autres...

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« I'm going to keep you safe »
Je n'avais pas quitté Quinn. Ni dans l'ambulance, ni une fois fut admise aux urgences. Je n'allais pas la laissée toute seule, pas après ce que nous venions de vivre. J'avais été osculté rapidement, à cause des traces de mains ornant ma gorge et mon cou, mais mise à part une petite douleur à ce niveau, j'allais bien. Nous allions bien tous les deux. C'était le plus important maintenant. Ma main tenait fortement celle de Quinn, alors que nos regards se croisaient et je ne pouvais qu'avoir la gorge nouée, à penser que je l'aurais perdue si je ne m'étais pas présenté à toute vitesse chez elle. "Ça peut aller..." Nous avions éviter le pire, mais il me restait toujours ce goût amer a la bouche, sachant pertinemment que j'avais tué un homme, un peu plus tôt. Autrement, je n'avais pas tellement envie de parler de ce qui s'était passé. Pas seulement parce qu'on était surveillé par un agent, mais aussi parce que c'était trop frais. Je revoyais les images défiler dans ma tête et l'envie de vomir me prenait. Je n'arrivais pas à comprendre comment les gens pouvaient tomber aussi bas... Je déposai un baiser sur la tempe de ma chérie. "Et moi j'ai cru que j'allais te perdre." Je me sentais encore si impuissant ne pas avoir pus réagir sur le moment. J'avais été pris de court par le grand colosse. Pourtant, j'en avais vu de toute les couleurs en prison, je savais me battre, je pouvais me défense... et cette fois j'avais échoué. Si Quinn n'avait pas trouvé la force de se relevé et de me sortir des griffes du malfrat, nous serions morts. Tous les deux. "Je t'aime aussi." Plus que jamais. Je savais que trop bien ce que c'était que de perdre la femme que l'on aime. Je ne voulais plus jamais avoir à revivre ce genre de perte.

Quand Quinn fut soignée, je dus la quittée avec regret. Je ne voulais pas la laisser partir au commissariat, mais c'était la procédure... Nous avions été mis dans deux patrouilles différentes, car oui, je devais aussi m'y rendre pour faire ma déposition, alors que la jeune femme, elle, était incriminée, jusqu'à ce qu'elle passe devant la justice. Ce serait rapide, selon les autorités, si le juge et le jury croyait à notre version des faits. Je voulais demeurer confiant, mais au fond de mon coeur persistait cette petite crainte, que les agents de police ne nous croient pas. J'avais été isolé dans une petite salle, servant normalement aux interrogatoires. Une fois de plus, j'avais dus me replonger dans les événements qui venaient de se produire quelques heures plus tôt. J'avais maintenant le même discours par écrit, que lorsque l'on m'avait interrogé dans la maison de Quinn, au moment des faits. On me relâcha ensuite, sans que je ne puisse faire un dernier au revoir à ma bien-aimée...

Les deux jours suivants me parurent une éternité. J'étais sans nouvelle de Quinn, je ne savais pas vers où toute cette histoire se dirigeait. Tout ce que je désirais, c'était qu'elle recouvre sa liberté, que nous puissions mettre cette tragédie derrière nous et continuer à avancer...

Ce jour-là, je devais me rendre au tribunal. Nous allions savoir si Quinn retrouverait une liberté sous caution, en attente du grand procès, ou si elle resterait en garde à vue. Même si ce n'était qu'un avant goût de ce à quoi elle aurait droit dans quelques semaines, voir mois, j'avais décidé de mettre un complet noir, avec une chemise blanche sous le veston, ainsi qu'une cravate. C'était dans ce genre de moment que je regrettait d'avoir dut mettre de côté ma licence de droit. J'étais donc arrivé au tribunal, stressé et nerveux, tentant de rester zen. J'avais pris place dans la salle d'audience, et mon coeur fit trois tours lorsque je vis Quinn apparaitre pour écouter le verdict. Elle était de nouveau libre. Du moins, pour le moment. Nous avions quitté la salle chacun de notre côté, et j'étais impatient de retrouvée celle que j'aime. En la voyant se précipiter vers moi, j'ouvris grand les bras pour l'accueillir. Deux jours sans se voir et cela m'avait paru une éternité. Je lui volai un baiser rapide, alors que je pouvais déjà lire la déception dans ses yeux. Effectivement, je n'avais pas réussi à joindre la petite soeur de Quinn, avec regret. Je savais que la belle aurait aimé voir Haley présente pour sa libération sous caution. Je glissai une main sur sa nuque pour la lui caresser doucement.  "Je suis désolé..." J'aurais aimé pouvoir faire d'avantage. Hélas, j'avais fais mon possible, car dans la vie, on fait ce que l'on peut, pas ce que l'on veut. J'acquiesçai lorsque Quinn déclara vouloir rentrer. Tout était déjà prévu, elle venait chez moi. Ce n'était pas très grand, certes, mais c'était bien suffisant pour nous deux. Juste tous les deux. Le temps de cette semaine, puisque Emily serait chez ses grands-parents maternel. "Allons-y." Je passai mon bras autour de ses épaules, prenant la direction de la sortie.

Je venais de garer la voiture sur la rue, face à mon immeuble. Les affaires de la blondinette étaient déjà chez moi. Un agent m'avait escorter à la villa, la veille, pour que je puisse récupérer le nécessaire. J'éteignis le moteur du véhicule et en sortis avant d'aller aider Quinn à faire de même. "Veux-tu que je prépare quelque chose à manger le temps que tu te douches?" J'avais attendu sa réponse avant qu'elle ne file à la salle de bain. Dans la cuisine, je sortis quelques trucs à grignoter et sortis le nécessaire pour faire un délicieux chocolat au lait chaud. Attention, cette fois, il ne serait pas raté.

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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyMer 24 Juin - 0:22



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Tant pis pour les absents, tant pis. Si Haley avait été au courant elle aurait peut être été présente. Surement même. Mais dans cette histoire, on se retrouvait Ezra et moi et c’était peut être mieux comme ça. Traverser tout ça à deux, soudés comme jamais. Et c’était d’autant plus vrai que c’est chez lui que je trouvais refuge alors que je ne voulais pas remettre les pieds dans ma villa. Pourtant la police scientifique avait terminé son travail et paraît-il qu’une équipe de nettoyage pouvait passer mais c’était inconcevable pour moi de rester là-bas. Pas pour le moment. C’était bien trop récent.
Me laissant entraînée par Ezra, je rejoignais la sortie avec lui. Pendant le trajet je n’avais pas été très bavarde pour ne pas dire muette mais le beau fleuriste avait la délicatesse de respecter ça. Ce n’était facile pour personne. Ni pour lui qui avait tué un homme même si c’était notre survie qui en dépendait. Ni pour moi car je venais d’encaisser 48h de garde à vue, pas toujours très facile à vivre et j’avais vraiment eu peur qu’on ne me croit pas et que je me retrouve en détention provisoire. Mais à présent, j’étais là, près d’Ezra et même si toute cette histoire ne se terminerait qu’avec le procès, c’était déjà un soulagement.
Je le suivais jusque chez lui et entendre parler d’une douche c’était comme entendre parler d’un endroit paradisiaque. « Une douche… 2 jours… Je suis plus très fraîche… » Pour ne pas dire que j’avais une tête des plus horribles. L’avocat juste avant l’audience m’avait apporté de quoi « arranger » les choses mais j’avais l’impression d’avoir trop de choses collées à la peau. A commencer par l’atmosphère de la villa qui semblait ne pas me lâcher. La douche me ferait autant de bien mentalement que physiquement. Mais j’en revenais à sa question sur une éventuelle petite chose à grignoter en revenant « J’ai une faim de loup mais je pense qu’un chocolat chaud, façon Ezra me plairait… » Je souriais doucement avant de préciser « Je parle du chocolat chaud, pas de a façon dont tu l’as brûlé la première fois… » C’était un bon souvenir qui tranchait avec ces derniers jours. Je lui volais un baiser et je disparaissais dans la salle de bain après avoir fouiné dans les affaires qu’Ezra avait récupéré pour moi.
Je m’étais attardée sous l’eau un certain moment comme si j’avais besoin d’éliminer les couches une par une. L’agression, le départ de Sonja, la peur de perdre Ezra, les coups de couteau. D’ailleurs ma cuisse me faisait encore souffrir et je boitais, incapable de prendre totalement appui sur ma jambe. Et puis il y avait aussi la garde à vue, le regard des gens, la suspicion. Ezra contre ce mur alors que je m’étais jeté sur notre assaillant. Et Ezra nous sauvant. Je ne regrettais pas une seule seconde tout ce que j’avais décidé de faire après ça. Mais j’aurais préféré ne jamais avoir à vivre quelque chose de ce genre. J’avais eu peur de perdre Ezra et c’est cette peur qui m’avait aidée à me relever dans le couloir pour me jeter sur le fou furieux. En ressortant de la douche brûlante j’avais l’impression d’être un peu plu légère mais ce n’était qu’une parenthèse. J’allais mettre du temps à digérer tout ça. Et Ezra aussi.
En revenant, je venais me glisser dans son dos, passant mes bras autour de sa taille alors qu’il terminait de servir le chocolat chaud. Ça sentait bon et tout était appétissant. Maintenant que j’étais près d’Ezra, je me sentais un peu mieux. Protégée. Sereine. « Je me sens bien qu’avec toi… » Je le laissais se retourner pour plonger mon regard dans le sien. « Je t’aime… Je n’arrête pas de revoir la scène, j’ai vraiment cru te perdre… » Je passais mes bras autour de lui pour un gros câlin et je profitais de la chaleur de son étreinte un long moment. On s’installais finalement à la table, l’un à côté de l’autre et je grignotais légèrement avant d’avaler une première gorgée de chocolat chaud « Parfait… Il est délicieux. » Je lui offrais un petit sourire tout mignon tout en essuyant la moustache que le chocolat avait du laisser juste au dessus de mes lèvres. « Et toi ça va ? » Je déposais ma main sur sa joue pour la caresser du bout du pouce. Je me demandais comment il vivait la situation. On n’avait pas pu en parler et je supposais que la situation avait du raviver d’ancienne blessure et en créer de nouvelles.




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MessageSujet: Re: Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] Quand le passé des uns rattrape les autres... [Ezra] EmptyDim 28 Juin - 4:40

Quand le passé des uns rattrape les autres...

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« I'm going to keep you safe »
Si, de chez moi, j'avais vu les heures passer, je ne pouvais qu'imaginer à quel point Quinn avait du trouver les deux derniers jours interminable. Heureusement l'attente en avait valu la chandelle. Au moins pour le moment. Elle recouvrait sa liberté, sous caution certes, mais c'était bien mieux que de croupir au fond d'une cellule. Maintenant, nous devions attendre quelques mois avant d'être face au véritable jury, mais j'étais de plus en plus confiant. Sur le chemin de mon appartement, Quinn était restée silencieuse. Je n'avais pas cherché à lui poser de questions, puis l'atmosphère était loin d'être tendue. J'étais heureux de l'avoir de nouveau à mes côtés, le reste m'importe peu. Et nous aurions bien le temps d'aborder tous les sujets nous tracassant, sans les jours à venir. Une fois que nous fûmes arrivés, tout ce que je lui avais demandé, c'était si elle n'avait pas un peu faim. Je me doutais bien qu'en prison, la nourriture ne devait pas être très bonne. En même temps, je lui avais proposé d'aller se doucher, le temps que j'allais tout préparé. Sa réponse me fit sourire, alors que la douche semblait vraiment vitale pour la belle femme. "Tu es toujours magnifique." Ça pouvait sembler un peu téteux, mais cela n'en était pas moins que véridique. Pour toute réponse, la blondinette clama mourrir de faim, tout en réclamant mon fameux chocolat chaud. Fameux... tout dépendait de la situation, puisque la dernière fois, c'était tout SAUF une réussite. Il fallait dire que Quinn m'avait totalement destabiliser, avec comme seul accoutrement, l'une de mes chemises.

Alors que la belle se prélassait dans la salle de bain, j'avais exécuté sa demande. Cette fois, je n'avais presque pas quitté le poêle des yeux, en brassant régulièrement le mélange de lait, de cacao et de cannelle, à l'aide d'un fouet. Il était hors de question que je le râte une seconde fois. Entre temps, j'avais sortis quelques grignotines, n'ayant pas le temps pour préparer un plat bien élaborer. Néanmoins, je savais que la journaliste ne s'en plaindrait pas. J'espérais simplement qu'être ici, avec moi, l'aiderait à enfouir ces terribles images très loin dans ses pensées. J'étais conscient que ce ne serait pas facile, mais il le fallait. Nous ne pouvions pas laissé les événements passés nous pourrir l'existance. Je fus sortis de mes pensées, alors que Quinn se glissait dans mon dos, tandis que je venais de poser les tasses de lait au chocolat sur la table de la cuisine. Sa première phrase me décrocha un large sourire. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas sentit aussi bien et aussi amoureux. Et cet amour était totalement différent de tout ce que j'avais pu vivre avec Elisabeth. Plus fort, plus intense. Je m'étais retourné vers ma bien-aimé l'entourant de mes bras forts. "Chuut, n'y penses plus. Je suis là, je vais bien." Ma voix était douce et calme. Je comprenais son ressentit, puisque j'avais aussi craint de la perdre, lorsque je l'avais vu allongée sur le sol de la villa. Je m'étais sentit si impuissant à cet instant... J'avais profiter de notre long calin pour respirer l'odeur de son shampooing et de son gel corporel. Cette douce odeur qui me faisait frissoné chaque fois que je la respirais. Lentement, Quinn s'était défait de notre étreinte, avant de s'installer à table. Je pris place à ses côté, ne la quittant pas des yeux. Je regardais ses lèvres venir se poser sur la tasse. Un léger rire s'échappa de ma bouche, alors que Quinn avait tenté d'enlever les résidus du breuvage au dessus de sa lèvre supérieur, je m'approchai doucement d'elle. "Tu en as encore un peu, juste ici." dis-je en essuyant ce qu'il restait à l'aide de mon pouce. Même avec une moustache de lait au chocolat, Quinn restait la plus belle à mes yeux.

Évidemment, j'y repensais aussi à ce que nous avions vécut. Je revoyais Quinn, la cuisse en sang, tentant d'intervenir alors que notre assailant, bien plus grand et plus fort, avait vite fait de mener le combat. Bien sûr, que j'avai revécut la scène d'horreur dans laquelle, j'avais perdu la femme que j'aimais. J'étais arrivé trop tard, je n'avais pas pu sauver la vie d'Elisabeth. Pire encore, j'avais tellement tout fait pour tenter l'impossible, soit la réanimée, en vain. Et je comprenais maintenant, pourquoi je m'étais sentit aussi faible, j'avais eu un gros blocage, car j'avais l'impression de vivre une situation de déjà-vu. "Je vais bien. Je t'assures." C'était un semi-mensonge, car je savais que jamais, je ne pourrais oublier entièrement ces images qui me hantaient jours et nuits, mais Quinn était saine et sauve, et ÇA, c'était tout une victoire. "L'important, c'est TOI." Oui, j'étais passé à deux doigts de la mort, mais je m'en fichais, car si je n'étais pas arrivé, Quinn serait morte... Et ça, je ne pouvais tout simplement pas l'envisager. Doucement, je retirai sa main qui se trouvait sur ma joue, pour y déposer un baiser. "Allez, bois avant que ce soit trop froid." Je lui adressai un petit sourire avant d'entamer ma boisson que je n'avais toujours pas touché. Oui, j'essayais d'esquiver la conversation, car je n'avais pas envie de parler de mes états d'âme. Quinn allait bien, moi de même. Nous étions vivant, point à la ligne. À ce moment précis, le fait d'avoir tué un homme de mes propres mains ne me préoccupais pas le moins du monde.

Le reste de la soirée, nous la passâmes collés sur le canapé, à regarder quelques émissions télévisée en discutant un peu de tout et de rien. Quelques câlins par ci, quelques bisous par-là, puis hop, nous avions filer au lit pour une très longue et bonne nuit de sommeil.

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