La Nouvelle-Orléans venait d'être dévastée une seconde fois par un nouvel ouragan, l'ouragan Athéna, après avoir connu ce même drame dix ans plus tôt par l'ouragan Kathrina, la ville sombrait de nouveau dans le chaos. Celui-ci fût peut être moins fort que Kathrina mais les dégâts étaient là quand même... C'est d'ailleurs le premier ouragan qui me mena à la Nouvelle-Orléans il y a environ dix ans avec toute ma famille. Depuis tout avait changé, mon père avait succombé à une crise cardiaque, ma mère elle était repartie vivre en France et avait refait sa vie avec un français aussi riche que Crésus. Seul mon petit frère restait fidèle au poste. Quant à moi, j'étais toujours célibataire bien que mon cœur battait pour un homme dont je ne connaissais pas grand chose d'ailleurs et pourtant cela faisait deux ans que je le fréquentais en toute amitié...
Ce jour là, j'étais au bureau et penchait sur un projet de restructuration d'une des bibliothèques de la ville qui s'était totalement écroulé lors de l'attaque de Mère Nature. Un de mes collègues me proposa d'aller boire un café et je le suivis... J'étais assez préoccupée cette attaque bouleversait les habitants et cela me touchais tout particulièrement... Après quelques échanges avec ce dernier, je retournais à mon bureau pour pouvoir avancer sur mon projet en cours... et à chaque fois je ne pouvais m'empêcher de penser à mon père... Sa photo était posée sur mon bureau juste à côté de mon écran d'ordinateur... Ce métier, je l'avais choisi grâce à lui, et c'était grâce à lui également j'ai une nouvelle vie ici à la Nouvelle-Orléans, il avait décidé d'emmener notre famille ici et aurait aimé y rester vivre j'en suis persuadée. Je marchais donc dans ses traces et à chaque nouveau projet, je me disais que j'aurais tellement aimé le réaliser avec lui mais hélas la vie en avait décidé autrement. Je sentais cependant toujours sa présence près de moi, comme s'il veillait sur moi sans arrêt et je le voyais dans les yeux de mon petit frère Sasha, c'était son portrait cracher... J'étais perdue dans mes pensées quand une voix m'interpella...

Une nouvelle journée où je ne sais pas ce que j'ai pu faire pour avoir une vie aussi compliqué ! Plus les jours passe et plus je me lève à reculons, je n'ai pas de nouvelle de la moitiés de mes amies et il y en à quelque uns à qui je n'ai pas encore eu le temps d'aller en demander. D'ailleurs aujourd'hui je me suis dit que j'allais essayer de me réveiller un peu et voir certaine personne de mon entourage. J'ai besoin d'être un peu rassuré sur le bien être des gens qui m'entourent il y a certaines personnes dont je ne suis malheureusement pas sur de leur survie suite à la visite d'Athéna. Je me force à traîner mon corps sous la douche, au bout d'une demi-heure j'en ressors et me dirige vers mon dressing, j'enfile un jean tout simple, un débardeur et une chemise à carreau noir et bleu. Je me rend dans l'entré de mon appartement qui par chance n'a pas été trop ravager suite à l'ouragan. J’attrape mes clefs, enfile mes bottes en caoutchouc, mes meilleures amies depuis ces trois derniers jours... Je décide de me rendre sur le lieu de travail d'Eden, je n'ai pas encore eu le temps de prendre de ces nouvelles étant donner que j'ai passé tout ce temps à la recherche de l'homme qui hante mes pensée depuis déjà plus de dix ans. Bref, je ne vais pas repartir dans mes pensées les plus triste, je vais aller à la chasse aux bonnes nouvelles. Il ne faut pas très longtemps pour rejoindre son lieu de travail, je me dirige vers son bureau. Il ne me faut pas très longtemps pour la repérer, mon visage s'illumine quelques secondes. Puis sans même m'en rendre compte le poids du monde se retrouve encore sur mon visage, car cette fois-ci je n'ai peut-être pas autant de mauvaises nouvelles que la dernière fois, mais les gens viennent me voir pour des conseils ou pour me dire qu'ils ont perdu quelqu'un et là je revis toutes mes pertes à chaque fois ! Salut beauté... Heureuse de savoir que tu n'a rien ! Puis je la serre dans mes bras comme si elle représenter le trésor le plus important au monde et en cette instant c'est un peu me cas !

L'ouragan avait tout de même un point positif pour moi, c'est cette réflexion que je me fis en arrivant à mon bureau après avoir pris un café.... En effet, de part mon métier, l'ouragan était assez bénéfique, étant architecte, les gens accouraient pour me voir ou m'appelaient afin de prendre rendez-vous sur les lieux des dégâts pour que je puisse intervenir avec mon équipe pour reconstruire leurs biens les plus précieux... Il fallait bien trouver le positif dans tout cela même si ce n'était pas une bonne chose pour les habitants de la ville, ainsi que pour moi qui avait l'âme solidaire... Un client vint d'ailleurs m'interpeller par téléphone pour me donner un rendez-vous urgent en fin de journée, mais hélas le temps que la terre ne sèche pas, il m'étais impossible de reconstruire quoi que ce soit dessus, les fondations ne seraient pas une base solide et pour construire une maison, des bureaux ou encore des immeubles vaut mieux que la base le soit... Après ce coup de fil, je me plongeais dans mes souvenirs mais une voix angélique m'en sortit... J'entendis la voix d'une de mes amies les plus proches, je considérais d'ailleurs cette femme comme une petite sœur que hélas je n'ai jamais eu... J'aurais pourtant aimé ça, j'en suis persuadée. Je levais alors les yeux et vis la silhouette de la jolie rousse se dessiner devant moi, elle était toujours jolie même si ces derniers temps on ne pouvait pas concurrencer la mode, les bottes en caoutchouc n'étaient pas forcément le style dernier cri des plus grands couturier... Salut toi, contente également que tu n'ai rien, je t'aurais bien téléphoner mais je crois que les lignes de mon opérateur portable ont du être saccagée avec l'ouragan car impossible pour moi de joindre qui que ce soit... je me levais de mon fauteuil pour aller saluer mon amie en la serrant dans mes bras. Comment tu vas ? je lui fis signe de s'asseoir et je retournais faire de même derrière mon bureau. J'étais contente de voir qu'elle avait pensé à me rendre visite, c'est vrai que j'étais plutôt flemmarde moi dans mon cas, une fois ma journée de travail fini, je m'affale dans mon canapé et flâne jusqu'à retourner au travail le lendemain matin...

Ces derniers jours étaient plus que chaotique, jen e sais plus où donner de la tête, mais bon je ne vais pas me remettre à penser à tout ça ! En tout cas je suis ravie de me rendre compte que la plupart de mes proches sont en vie, cette fois-ci j'arrive à tenir encore un peu plus le coup. Mais, j'attend toujours des nouvelles de mon pillier et ça sa pourrais tout faire basculer ! Quand je voie mon amie s'installer dans son siège, j'en fais de même dans celui d'en face, je lui offre le seul sourire que je suis capable de faire depuis quelques jours, un sourire de facade qui me donne l'air d'une gentille psychopate, mais bon on fait avec ! Elle me demande comment ça va, je dois avouer que sur le coup j'ai un moment d'absence, je revois toutes les familles dévaster, la tristesse sur le visage des gens que l'on cotoie tout les jours. J'inspire un grand coup et me contente de lui sortir les banalités habituel, je ne me sens pas assez forte pour partir sur des détails. Ecoute on fait avec, il n'y a pas grand chose à dire d'autres... Et toi ? Ca à l'air d'aller après tout elle a déjà repris le chemin du boulot c'est plutôt une bonne nouvelle et puis je pense que quand on traverse ce genre de chose, on fait soit partie de ceux qui passe au dessus et se relève, soit ceux qui ont tout perdue et ne sente pas capable de se relever ! Je crois qu'aujourd'hui pour ma part je suis un peu les deux, je n'ai plus quatorze ans je suis plus forte et plus endurcie.

J'étais ravie que mon amie vienne jusque mon bureau pour prendre de mes nouvelles, depuis l'ouragan, mon téléphone ne voulait rien savoir, de ce fait je n'avais pu prendre de nouvelles de personnes, et n'avait eu guère le temps d'aller à la recherche de chacun avec le boulot qui s'accumulait.  Je l'invitais donc à s'asseoir en face de moi afin qu'on puisse discuter un peu et fit signe à mon assistante de ne pas me déranger grâce à un signe de la main. Ma porte de bureau était fermée et je venais de mettre en veille mon ordinateur. Désormais, Eileen avait toute mon attention et j'étais ravie de pouvoir lui en donner, elle avait l'air d'avoir besoin de moi. Je vais bien même si ça me fend le cœur de voir toutes ces familles démunie, malheureusement a part les aider de par mon boulot et de les soutenir moralement, je ne peux rien faire de plus... mes lèvres se pincèrent légèrement sans que je m'en rende compte, c'était une manière bien à moi de compatir à la douleur des habitants de cette ville. Côté travail, je n'avais pas à me plaindre, au contraire c'était l'anarchie, je coulais sous le boulot. Tu n'as pas l'air d'aller plus bien que cela, tu veux qu'on en parle ? après tout j'étais là pour elle depuis le premier jour où nous nous sommes rencontrer, ce n'est pas aujourd'hui que cela allait changer. J'aimais beaucoup cette jeune femme, elle était belle, intelligente, plein de talent et surtout très humaine et c'est sans doute ce qui nous a lié, nos points communs, bon d'accord aussi mon petit frère mais ça on s'en fiche, l'important c'est le résultat. tu sais que tu peux compter sur moi pas vrai ? lui demandais-je pour me rassurer... je me sentais un peu coupable de ne pas avoir été au devant d'elle pour savoir si elle allait bien.

Les paroles qu’Eden prononcent me font sourire, pas par manque de compassion ou quoique ce soit d’autre, non simplement parce que je n’imagine pas une personne aussi adorable et sensible qu’elle ne pas être impacter par tout ce qui se passe actuellement. Et je sais aussi qu’elle fait tout son possible pour aider du mieux qu’elle le peut, d’ailleurs même si je suis venue en premier lieu pour vérifier que tout allait bien pour elle, je venais aussi pour parler boulot. Ces derniers temps c’est le chaos complet dans notre chère ville et le maire nous a tous réunis, nous force de l’ordre pour essayer de faire bouger les choses un peu plus vite. Et puis c’est vrai que cette fois nous savons comment nous y prendre, nous sommes pour la plupart déjà passer par là. La caserne des pompiers à totalement était ravager par la tornade et comme c’est un endroit qui me tiens vraiment à cœur et je sais que c’est ce que mon père aurait voulus, je suis venue voir Eden pour lui dire que je souhaite financer complètement les travaux de la nouvelle caserne. Non je n’ai pas gagné au loto, mais je n’ai jamais su comment dépenser l’argent de l’assurance vie de mon père et mon frère, alors je me dis qu’il n’y aurait pas d’autres moyens pour ces héros de ma vie qui sont mort durant l’exercice de leur fonction que d’utiliser l’argent qu’ils m’ont légué pour une cause qui leur tenait particulièrement à cœur ! Je ne t’imagine pas une seule seconde ne pas compatir pour tous ces gens ! En fait j’aurais besoin de tes services et je pense que ça risque d’être du boulot alors j’aurais voulus savoir si tu avais encore un peu de temps ? Je me doute qu’elle doit déjà être submerger de boulot, mais je préférerais travailler avec elle, Eden c’est pourquoi ça me touche autant et surtout je compte le faire en tant que donateur anonyme alors ce serait plus simple avec elle, je sais qu’elle garderait le secret. Je sais qu’elle serait prête à écouter, mais je dois avouer que pour l’instant je préfère garder la tête froide et ne pas évoquer ce qui me tracasse, j’ai trop peur de faiblir et de ne pas réussir à rester forte. Ne t’en fais pas ça va, t’en que je pense à tout ce qu’il y a faire, je vais bien !

J'étais ravie qu'Eileen vienne me rendre visite, elle était adorable avec moi et je lui donnais la même chose en retour. Cette fille avait beaucoup souffert par le passé, je le savais puisqu'elle s'était confiée à moi, c'est d'ailleurs en partie ce qui nous a lié d'amitié, elle a vu en moi comme la sœur qu'elle n'a pas eu la chance de garder à ses côtés. C'est avec plaisir que je remplissais ce rôle qu'elle m'avait donné, j'aimais beaucoup passer du temps avec elle, lui donner des conseils, être son amie tout simplement et bien plus finalement puisque je ne voyais plus ma vie sans cette petite sœur de cœur que la vie m'avait donné par le plus grand des hasards. Elle avait appris à me connaître et maintenant je ne pouvais plus rien lui cacher, je faisais celle qui allait bien qui tentait tant bien que mal de faire ce que je pouvais mais au fond la détresse de toutes ces personnes me détruisais de l'intérieur... Hélas, je n'ai pas de pouvoir magique et à part faire de mon mieux en les aidant grâce à mes talents d'architecte pour reconstruire leur bien, je ne pouvais pas faire grand chose de plus... - Tu as raison, cela me touche énormément mais je me sens impuissante face, à la situation, aussi impuissante qu'il y a dix ans... avouais-je en faisant une petite moue, j'entendis ensuite sa proposition, je ne savais pas très bien où elle voulait en venir mais je serais ravie de lui venir en aide, c'était mon amie... Oui, j'ai toujours du temps pour toi ma belle, explique moi ce que tu as en tête ? lui demandais-je un petit sourire en coin... Je voyais cependant qu'elle était préoccupée, si je ne pouvais rien lui cacher, elle non plus ne pouvait rien me cacher, je savais que cela n'avait rien avoir avec ce qu'elle voulait me demander... Visiblement elle n'avait pas très envie d'en parler... je ne préférais pas trop insister de peur qu'elle se braque mais une chose était vraie, c'est que j'étais là pour elle au cas où elle en avait besoin. Comme tu voudras, mais je vois bien qu'il y a quelque chose, je te connais, si jamais tu as envie d'en parler, je suis là, je veux que tu t'en souviennes... lui dis-je en posant ma main sur la sienne tout en la regardant dans les yeux.

J’essaie de reprendre un air décontracter, je ne le fais pas exprès, mais dès que je pense à Emrys, tout mon corps se tends comme un arc ! Enfin bref, je suis venue pour une raison précise et je dois me concentrer là-dessus, j’en ai besoin et je ne suis pas la seule à qui ça fera du bien, quand mon projet aura abouti j’espère vraiment redonner l’envie à nos chers pompiers de revenir à la caserne avec le baume au cœur et non pas avec la boule au ventre, comme c’est le cas ces derniers jours ! Et puis je ne pouvais mettre en route ce projet qu’avec l’aide de la meilleure architecte que je connaisse, je suis donc ravie d’entendre qu’Eden à le temps pour un projet supplémentaire, j’espère que ce sera toujours le cas quand je lui aurais parler du projet et de l’ampleur qu’il va prendre dans son emploi du temps. Oui je comprends j’ai l’impression d’avoir quatorze ans à nouveau et de perdre pieds, mais bon il faut avancer, je ne suis plus une adolescente ! Je lui souris, un sourire sincère, mais toujours aussi ternes, je sors un petit bout de papier de ma poche et l’ouvre pour en montrer le contenue à Eden. J’ai fait des recherches sur le meilleur endroit de la ville pour mettre en œuvre mon projet, le coût des matériaux qui permettrait la reconstruction de la caserne et surtout qu’elle puisse résister à toutes catastrophe naturelle ! Et j’ai même fait un petit croquis pour lui montrer ce que je souhaiterais, j’ai même dessiner le camion que je souhaiterai mettre comme une statue commémorative pour tous nos valeureux pompiers qui ont perdu la vie, il y a dix ans et ces derniers jours aussi ! Voilà c’est mon petit projet, enfin petit je me comprend, je buche la dessus depuis que l’ouragan nous à frapper, je sais que mon père et mon frère aurait adorer cette idée ! Je veux que nos pompiers aient une nouvelle caserne et surtout qu’il se sente en sécurité quand ils iront travailler. L’argent que mon père à laisser devrait suffire à tout financer, en espérant que mon architecte ne me coûte pas trop chère, même si en voulant la meilleure, je m’attends à ce que le pris soit conséquent à la qualité ! Je sais que ça peut paraître gros comme projet, mais j’estime qu’ils le méritent largement. Je la regarde avec toute la tendresse dont je suis capable, je sais qu’à chaque fois qu’on parle des personnes que j’ai perdu j’ai tendance à devenir triste et je me renferme, alors j’essaie de ne pas le faire cet fois, sinon on risque de ne pas avancer beaucoup ! Et pour en revenir au faite que je puisse me confier à elle, je le sais j’ai toujours pus compter sur elle et je pense que ce sera toujours le cas ! Je sais que tu es là, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai besoin de toi sur ce projet, je sais que tu es la seule qui comprendra mes attentes.

Je me rendais bien compte que quelque chose n'allait pas chez Eileen, elle semblait stressée, nerveuse, ce n'était la demoiselle que je connaissais. Elle était très sérieuse lorsqu'elle me parlait de se projet même si je sentais qu'elle avait l'esprit ailleurs, je voulais la soutenir dans ce proket qu'elle voulait effectuer, cela semblait lui tenir à cœur, je ne pouvais donc la laisser comme ça. De plus, cela me faisais plaisir de pouvoir l'aider. Ce serait également une occasion de passer un peu plus de temps ensembles, car il est vrai qu'en ce moment avec tout ce qui se passait en ville, c'était un peu difficile de trouver du temps pour se voir. - Non exacte, bien qu'à cette époque là tout paraissait un peu plus simple, tu ne trouves pas ? lui demandais-je en repensant au passé. Adolescentes nous n'avions pas à nous soucier de pleins de chose comparer à nos soucis actuels... On se contentait de croire que le grand amour existait, de sortir avec nos copines, plaire aux garçons et nos parents nous donnaient de l'argent de poche, mais cette époque est révolue, depuis plus longtemps qu'Eileen en ce qui me concerne puisqu'elle est plus jeune que moi. Eileen décida ensuite de me montrer son projet, elle sortie un papier de sa poche et l'étala sur mon bureau... Je l'écoutais et observer son croquis et ses idées avec attention. Je laissais un petit blanc de quelques secondes, le temps de réfléchir et de me faire une idée précise de la chose. Je relevais alors la tête pour regarder mon amie, avec un petit sourire en coin. - c'est un merveilleux projet Eileen et je suis d'accord pour t'aider, cela me tiens à cœur à moi aussi et au moins nous ferons quelque chose de bien et surtout ensemble. Quand à mon prix, ne t'en soucie pas, je le ferais même d'un point de vue personnel, alors n'y pense pas d'accord ? je respirais un bon coup, après avoir déballé tous ces mots, je gardais ce même sourire en regardant Eileen... - Alors quand est-ce que tu veux que l'on commence ? lui demandais-je avec enthousiasme. Je répondis ensuite à ses paroles... - je ferais de mon mieux pour que ce projet voit le jour et qu'il soit aussi parfait que possible... lui avouais-je avant d'ajouter... - ton père et ton frère seraient extrêmement fiers de toi, tu le sais ça ?

Il est vrai qu’à l’âge de douze-treize ans tout me paraissait tellement plus simple, parfois je me dis que si j’avais eu un vœu à faire, cela aurait sans doute était de bloquer ma vie à cette période. Mais dans ce cas je n’aurais pas rencontrer ou eu autant de personnes importance dans ma vie, comme c’est le cas aujourd’hui ! Je ne me serais jamais rendue compte que ma sœur et ma mère pourrait m’abandonner comme si de rien était et surtout je ne serais jamais devenue la femme forte et indépendante qui j’en suis sûre aurait rendu très fière les deux hommes de ma vie qui m’ont était retirer si brutalement. Alors il est vrai qu’il y a certaine chose qui était plus simple, mais à quoi bon y repenser je ne pourrais jamais récupérer ce que j’ai perdue et je préfère me pencher sur ce que j’ai gagné de fabuleux en retour. Comme tous mes amies, qui sont aujourd’hui ma famille et que je n’échangerais pour rien au monde, car sans eux je serais sans aucun doute complètement différente ! C’est vrai… Mais, je me dis que chaque chose arrive pour une raison et celle-là m’a permis d’avoir une nouvelle famille. Ma gorge se serre comme à chaque fois que j’évoque mon passer, je n’y peux rien, mais je me reprends assez rapidement nous parlons de choses importantes et j’ai besoin de toute ma tête pour que mon projet se déroule à merveille. Je sais bien, ça fait un moment que je l’avais en tête, mais comme cette fois-ci la caserne a été complètement ravager je me dis qu’il ne pourrait pas y avoir de meilleur moment pour le mettre en route ! Ça me fait plaisir qu’Eden le prenne à cœur, parce que c’est important pour moi et je sais qu’elle en a conscience c’est d’ailleurs pour ça que je ne me voyais pas réaliser ça avec qui que ce soit d’autres. Elle me parle ensuite du moment où je voudrais commencer je dois bien avouer que le plus vite serait le mieux et c’est ce que je ne tarde pas à lui répondre. Eh bien je dois t’avouer que dès que tu auras le temps, j’aimerais qu’on commence, je pense qu’ils en ont besoin le plus rapidement possible.Je lui fais mon plus beau sourire et puis je l’entend me dire que mon père et mon frère serait fière de moi, ce qui me fait monter les larmes aux yeux sans que je ne puis rien n’y faire. Puis d’un revers de la main j’essuie celle qui ont réussi à s’échapper de mes yeux et la regarde droit dans les yeux avec le sourire le plus sincère dont je suis capable. Merci, tu sais que je ne crois pas au paradis et tout c’est truc, mais j’espère vraiment peu importe ce qu’il y a après la mort qu’ils savent que tout ce que je fais, chaque pas que j’effectue dans ma vie, c’est pour eux que je le fais… Je ne me confie pas souvent sur tout ça, mais la j’avais besoin de le laisser sortir !